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 LA FIV

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piafou
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piafou


Messages : 132
Date d'inscription : 09/03/2008

LA FIV Empty
MessageSujet: LA FIV   LA FIV EmptyDim 16 Mar - 20:10

LA FIV


Les causes d'infertilité

Naissances multiple

Y a-t-il plus de couples inféconds aujourd'hui qu'autrefois?

Le déroulement d'un traitement de l'infertilité

Effets locaux indésirables

Les effets secondaires des inducteurs de l'ovulation

Les options de traitement

L'induction de l'ovulation augmente elle le risque de cancer de l'ovaire?

Les effets secondaires à court terme

Les chances de succès du traitement

Les risques pour les enfants

Les effets secondaires à moyen terme

Certains facteurs influencent-ils le succès du traitement ?

Gestion d’infertilité

Les effets à long terme

Quels sont les taux de succès de la FIV ?

Qu'entend-on par fécondité et infécondité ?

Les femmes soumises à un traitement encourent-elles des risques particuliers ?

Quelles sont les causes d'hyper fertilité ou de stérilité ?


Les causes les plus fréquentes d'infertilité
Les causes d'infertilité féminine les plus couramment rencontrées sont les troubles de l'ovulation et les anomalies anatomiques telles que les lésions des trompes de Fallope. Parmi les causes plus rares, il convient de citer, par exemple, l'endométriose et l'hyperprolactinémie.
Chez l'homme, les causes de l'infertilité peuvent être divises en trois catégories principales:
- troubles de la spermatogenèse qui affectent la qualité et/ou la quantité des spermatozoïdes;
- anomalies anatomiques (obstructions);
- autres facteurs comme des troubles immunitaires.
Des problèmes d'origine immunitaire ou endocrinienne, ainsi que l'incapacité des testicules à répondre à la stimulation hormonale déclenchant la spermatogenèse, comptent pour environ un tiers de tous les cas d'infertilité masculine. Cependant, dans un grand nombre de cas d'infertilité due à des troubles de la spermatogenèse, l'origine du problème demeure obscure.

Comment se déroule un traitement de l'infertilité ?
La cause de l'infertilité d'un couple peut être diagnostique par différents moyens allant de simples analyses sanguines à des méthodes analytiques plus complexes. Dans tous les cas, le diagnostic est une étape cruciale dans le choix de la voie thérapeutique appropriée qu'il conviendrait de suivre. Outre la cause elle-même, d'autres facteurs, tels que l'âge de la femme ou des problèmes communs aux deux partenaires, peuvent également influencer le choix d'un traitement.

Les options de traitement
Plusieurs possibilités s'offrent aux couples selon le type d'infertilité qui a été diagnostiqué. La grande majorité des patientes sont traitées avec succès par administration de médicaments tels que le citrate de clomifène, la bromocriptine ou les gonadotrophines. La chirurgie peut également être un moyen de réparer des dommages causés aux organes reproducteurs, tels que les lésions occasionnées par l'endométriose ou par des maladies infectieuses.
Le choix de traitement de l'infertilité masculine peut également s'orienter sur l'administration de médicaments et/ou la chirurgie, qui sont des traitements très efficaces pour des types spécifiques d'infertilité masculine.
Toutefois, dans un grand nombre de cas, la raison pour laquelle certains hommes ont des problèmes de fécondité reste inexpliquée et les méthodes de traitement appliquées sont empiriques. Certains patients nécessitent néanmoins une intervention médicale plus complexe. Les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) font référence à diverses méthodes destinées à franchir des barrières à la fécondation naturelle telles que certaines anomalies anatomiques (par exemple, une obstruction des trompes de Fallope). L'une de ces techniques, la fécondation in vitro (FIV), est pratiquée depuis plus de 15 ans. Globalement, le nombre de patientes infertiles actuellement traitées par les techniques d'AMP est estimé à environ 20%.

Les chances de succès du traitement
Lorsque l'on parle de taux de réussite pour un type de traitement de l'infertilité quel qu'il soit, il convient de garder à l'esprit que la probabilité moyenne de concevoir un enfant pour un couple normalement fécond ayant régulièrement des rapports non protégés, est d'environ 25% au cours de chaque cycle menstruel. On estime que 10% des couples normalement fertiles, ne conçoivent pas durant la première année au cours de laquelle ils essaient d'avoir un enfant. Après 2 ans, 5% de ces couples n'auront toujours pas obtenu de grossesse (5,7).
On peut s'attendre, pour les traitements efficaces, à un taux de succès de 25% par cycle de traitement, soit des chances de grossesses comparables celles de couples normalement féconds. L'induction (ou stimulation) de l'ovulation, qui vise à compenser des déséquilibres hormonaux, présente un taux de succès très élevé; plus de 80% des femmes souffrant de tels troubles sont capables de procréer après plusieurs cycles de traitement avec des médicaments tels que le citrate de clomifène ou les gonadotrophines.

Certains facteurs influencent-ils le succès du traitement ?
Dans tous les types de traitement de l'infertilité, il faut tenir compte de plusieurs facteurs importants lorsque l'on fait référence aux taux de succès. L'âge de la femme et la durée de l'infertilité du couple peuvent influer sur la réussite du traitement.
Chez la femme, la fécondité diminue avec l'âge, en particulier au-delà de 40 ans. En cas de traitement de la femme, ses chances de concevoir un enfant peuvent diminuer si son partenaire présente également un problème d'infertilité (par exemple, si ses spermatozoïdes ont un faible pouvoir fécondant.

Quels sont les taux de succès de la FIV ?
Dans l'ensemble, les taux de succès de la fécondation in vitro (FIV) ont été en progression constante au cours des dernières années, en comparaison des résultats obtenus durant les premières années de
pratique de cette méthode (1980-1985). Les taux de naissance pour la FIV varient en fonction des compétences des centres pratiquant cette technique. Cependant, des centres européens ont fait état de taux de grossesse après un cycle de FIV égaux ou supérieurs 25% (7).
En 1994 (dernières données disponibles), le registre français de la fécondation in vitro (FIVNAT) rapportait un taux de grossesse moyen de 24,7% par transfert d'embryon (17). D'après ces résultats, après trois ou quatre cycles de FIV, une femme âgée de moins de 40 ans dont le partenaire ne connaît aucun problème d'infertilité peut raisonnablement espérer donner la vie. Là encore, en général, les taux de succès peuvent varier d'un centre à un autre, dans la mesure où ils sont influencés non seulement par le niveau de compétence de l'équipe médicale, mais également par les caractéristiques des patientes traitées. Une clinique traitant un grand nombre de femmes de plus de 40 ans enregistrera des taux de succès inférieurs à ceux d'un établissement dont la plupart des patientes sont âgées de moins de 35 ans.

Les femmes soumises à un traitement de l'infertilité encourent-elles des risques particuliers ?
Outre les avantages qu'apportent les médicaments utilisés pour le traitement de l'infertilité, ces derniers peuvent occasionnellement présenter des effets secondaires. Ainsi, au cours de l'induction de l'ovulation, il est essentiel de surveiller étroitement la croissance des follicules ovariens, afin de garantir l'efficacité du traitement.
Les techniques de monitorage (telles que l'échographie) et une utilisation pertinente des protocoles de traitement aident le médecin à éviter le syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS) et minimiser le risque de grossesse multiple. Les protocoles de traitement actuels ont été mis au point afin de réduire le risque de naissances multiples et le syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS). Le syndrome d'hyper stimulation ovarienne.
Le syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS) est un effet secondaire qui peut se produire au cours du traitement de l'infertilité avec les médicaments utilisés dans l'induction de l'ovulation. Ce syndrome se manifeste par des symptômes de distension de l'ovaire, d'accumulation de liquide dans l'abdomen et de troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhées). Les cas sévères de syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS) sont cependant extrêmement rares (1-2% de cas).

Naissances multiples
Les naissances multiples se produisent plus fréquemment après un traitement de l'infertilité que dans la population normale. Toutefois, près de 80% des grossesses obtenues consécutivement à une simple induction de l'ovulation à l'aide de gonadotrophines donnent lieu des naissances uniques. Le taux de naissances multiples, dont la majorité sont des naissances gémellaires, est d'environ 20%. De nouveaux schémas de traitement soigneusement adaptés aux patientes permettent de diminuer le risque de grossesse multiple. Après une FIV, une grossesse sur quatre est multiple. Parmi les bébés nés grâce à la FIV, il y a environ 20% de jumeaux et 2-4% de triplés. Actuellement, la plupart des médecins pratiquant la FIV choisissent de replacer, après fécondation, trois embryons au maximum.

Effets locaux indésirables
Rougeurs, ecchymoses et gonflements locaux sont des effets secondaires mineurs communément ressentis par les patientes ayant reçu des gonadotrophines par injection intramusculaire. La douleur et la gène quelquefois rapportées après les injections intramusculaires devraient être minimisées, puisque l'on dispose l'heure actuelle de préparations de gonadotrophines recombinantes pouvant être administrées par voie sous-cutanée.
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piafou
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piafou


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MessageSujet: Re: LA FIV   LA FIV EmptyDim 16 Mar - 20:10

L'induction de l'ovulation peut-elle augmenter le risque de cancer de l'ovaire ?
Le cancer de l'ovaire est une maladie rare; le risque pour une femme jeune de développer une tumeur maligne de l'ovaire au cours de sa vie est inférieur à 1,5%. Il a été établi qu'un certain nombre de facteurs augmentait le risque de cancer de l'ovaire, notamment mieux adapté pour vaincre les obstacles s'opposant à la conception, mais avant de commencer un traitement, il est nécessaire que les patients en connaissent tous les aspects, notamment les contraintes qu'il suppose. Au-delà des compétences médicales, les couples infertiles recherchent également conseil et assistance.

Quels sont les risques pour les enfants nés la suite d'un traitement de l'infertilité ?
Pour ce qui concerne les enfants nés après un traitement par des médicaments inducteurs de l'ovulation, l'incidence de naissances anormales ne s'est jamais révélée supérieure à celle observée dans la population normale.

Gestion de l'infertilité
Le médecin aide le couple infertile à trouver la voie thérapeutique la mieux adaptée pour vaincre les obstacles s'opposant à la conception. Mais avant de commencer un traitement, il est nécessaire que les patients en connaissent tous les aspects, notamment les contraintes qu'il suppose. Au-delà des compétences médicales, les couples infertiles recherchent également conseil et assistance.
Sur le plan psychologique, l'infertilité crée souvent un état auquel il est difficile de faire face. Au cours du traitement et jusqu'au début d'une grossesse, les sentiments de frustration et de perte de contrôle généralement ressentis par le couple infertile peuvent être exacerbés. La gestion de l'infertilité suppose une prise en charge à la fois physique et émotionnelle du couple. Par conséquent, un soutien de la part des médecins, des infirmières et de toute personne intervenant dans le traitement du couple infertile est indispensable pour l'aider à faire face aux différents aspects de leur état. Des groupes de soutien proposent des conseils et des contacts avec d'autres couples infertiles, un soutien souvent bienvenu en dehors de l'environnement médical.

Qu'entend-on par fécondité et infécondité ?
La fécondité est le fait d'avoir procréé ; un couple fécond est un couple qui a au moins un enfant.
L'infécondité est son contraire ; c'est le fait de n'avoir pas procréé ; un couple infécond est un couple qui n'a pas d'enfant.
Cette notion est bien entendue relative à une période donnée : un couple peut avoir été fécond et ne plus l'être.

Quelles sont les causes d'hyper fertilité ou de stérilité ?
Elles sont très nombreuses :
- certaines sont bien connues : hormonales, infectieuses, génétiques, traumatiques, iatrogènes (résultant de traitement)...,
- d'autres sont connues mais mal expliquées, comme les hypofertilités d'origine psychologique,
- d'autres enfin sont inconnues pour l'instant.

Y a-t-il plus de couples inféconds aujourd'hui qu'autrefois?
NON. C'est une idée reçue qui n'a pas été confirmée par l'étude des anciens registres d'état civil.
C'est aussi une idée reçue de considérer que les conditions de la vie moderne dans nos contrées sont stressantes et seraient la cause d'une baisse de la fertilité ; pourtant, au contraire, les conditions de vie d'autrefois étaient pour la majorité beaucoup plus difficiles et stressantes qu'aujourd'hui et les maladies infectieuses, causes de stérilité tubaire, étaient plus fréquentes. Par ailleurs, si le nombre d'enfants par couple diminue dans les pays développés, c'est essentiellement du fait d'une régulation volontaire.
Cette impression vient du fait que les couples inféconds consultent beaucoup plus souvent qu'autrefois, parce que la stérilité n'est plus considérée comme une tare, parce que beaucoup plus de couples retardent leur projet parental et augmentent ainsi les risques d'hypofertilité (augmentation de l'âge féminin) et parce que, ce projet parental étant plus souvent programmé, la patience n'est plus de mise.
Infécondité et stérilité ne sont pas synonymes : la fertilité est une aptitude, la fécondité est sa réalisation.
Un couple est infécond :
soit parce que, bien que fertile, il ne souhaite pas procréer,
- soit parce que, étant hypofertile, il n'a pas encore épuisé toutes ses chances,
- soit parce qu'il est stérile.
La fertilité d'un couple est la résultante de deux fertilités. La durée de l'infécondité est un bon marqueur de degré de fertilité. Certaines infécondités sont inexpliquées mais, a priori, elles ne correspondent pas nécessairement à une stérilité.

Les effets secondaires des inducteurs de l'ovulation
Faut-il avoir peur des PMA (Procréations Médicalement Assistées) que la loi a préféré appeler AMP (Assistance Médicale à la Procréation) telle est la question qui se pose actuellement. Les stimulations de l'ovulation avec l'hyper stimulation qu'elles entraînent, les ponctions écho guidées sont-elle anodines ou font-elle courir des risques aux femmes qui les reçoivent ou aux enfants ainsi conçus? Les inducteurs de l'ovulation, citrate de clomifène, ou hMG sont utilisés depuis plus de 30ans et leurs effets adverses à court terme sont désormais bien connus, les effets à moyen terme, sur les cycles suivants, sont également définis, par contre les effets à long terme sont peu connus malgré les travaux à priori rassurants de Lunenfeld qui bénéficie d'un certain recul, ayant obtenu la première grossesse après hMG en 1961. Depuis l'ère des PMA, l'usage des inducteurs a augmenté et surtout a changé de cible, les utilisatrices actuelles étant en très grande majorité des patientes à ovulation normale chez lesquelles les inducteurs sont administrés pour obtenir de multiples follicules, tandis qu'à l'origine les utilisatrices étaient des patientes anovulatoires; les taux d’œstrogènes atteints dans l'un et l'autre cas n'ont donc rien à voir. Cette hyperoestrogénie est par ailleurs compensée d'une part par la sécrétion de progestérone des multiples corps jaunes induits, et d'autre part par les progestatifs systématiquement administrés dans tous les programmes de fécondation in vitro (FIV).

LES EFFETS A COURS TERME

Les effets immédiats des inducteurs de l'ovulation sont bien connus et ne prêtent guère à discussion. Sous citrate de clomifène, on admet observer des bouffées de chaleur (10% des cas), des nausées, des vomissements, une sensibilité mammaire (2 % des utilisatrices), des troubles de la vision (1,6 %) des réactions cutanées (0,6 %) et des chutes réversibles des cheveux (0,4 %).

Sous hMG, aucun effet extra-ovarien n'est rapporté, en dehors d'exceptionnels cas d'allergie. Sous FSH, aucun effet extra ovarien n'est rapporté sauf quelques réactions locales.

A ces effets immédiats il faut rajouter les effets à très court terme : complications des ponctions écho guidées, kystes fonctionnels, hyper stimulations ovariennes, grossesses extra-utérines et grossesses multiples.

Complications liées aux ponctions écho guidées.
La douleur liée aux ponctions
n'est plus une complication vraie grâce à la possibilité d'anesthésie générale brève par le midazolam (Hypnovel) le propofol (Diprivan) et le fentanyl (Fentanyl).

Les complications infectieuses
liées aux ponctions écho guidées par voie vaginale sont rares 0,2 à 0,5 % par ponction mais non nulles et ont un effet adverse sur les taux de grossesse ce qui a fait proposer de repousser le transfert d'embryon à un autre cycle en cas d'infection pelvienne post-ponction. Bennet et al sur 2670 ponctions rapportent 18 infections pelviennes (0,6%) dont 9 sévères. Les examens microbiologiques de ces cas suggèrent que la source la plus fréquente d'infection soit probablement l'inoculation directe de germes vaginaux dans la cavité péritonéale par l'aiguille de ponction. L'usage quasi systématique d'antibiotique à titre prophylactique dans les programmes de F.I.V. explique sans doute les très faibles risques infectieux (Cool. Les autres complications liées aux ponctions écho guidées sont les lésions viscérales et les lésions vasculaires, avec l'expérience, ces complications sont devenues rarissimes à la condition d'observer la plus grande prudence lors des ponctions et de savoir parfois laisser en place des follicules dont la ponction serait périlleuse. Enfin des incidents anesthésiques ont été rapportés, ils doivent être prévenus par une surveillance anesthésiologique pré per et postopératoire quel que soit le type d'anesthésie utilisée générale, locale ou neuroleptanalgésie.

Bien que ces complications soient rares, il est fondamental que les patientes en soient averties et connaissent la conduite à tenir en cas de problèmes survenant après la tentative de F.I.V.

Complications liées à une contamination par le milieu de culture.
En 1991, Van Os et al ont rapporté la contamination par le virus de l'hépatite B de 79 femmes dans les 2 mois qui avaient suivi leur FIV. Ce risque est supprimé par l'utilisation exclusive du sérum de la patiente et non plus de pool de sérum ou de sérum de cordon pour enrichir les milieux de culture. Les examens demandés désormais avant toute FIV (au minimum: recherche des hépatites B et C, de la syphilis, du sida et du virus HTLV1 et 2) renforcent cette sécurité virale.

Les kystes fonctionnels
En cours de F.I.V., les agonistes du GnRH induisent des formations kystiques fonctionnelles, aussi bien en protocoles longs, kystes observés en fin de désensibilisation, qu'en protocoles courts avec une fréquence estimée entre 9 et 26 % Après stimulation de l'ovulation avec ou sans analogues agonistes du GnRH, des kystes résiduels peuvent être observés, obligeant parfois à repousser d'un cycle la stimulation suivante.

Les hyperstimulations ovariennes
La fréquence exacte des hyper stimulations ovariennes après FIV. est difficile à connaître. Elle est sous estimée dans le bilan national français FIVNAT (0,5% sous agonistes en protocole long) toutes les HSO n'étant probablement pas déclarées. Shenker et Ezra dans une revue générale publiée en 1994 estiment à 3 à 4 % le risque d'HSO moyenne et à 0,1 à 0,2 % le risque d'HSO sévère. Smitz et coll. ont retrouvé 0,6 % d'HSO sévère dans leur programme F.I.V. utilisant des agonistes en protocoles longs, et il est désormais admis que les HSO sont plus fréquentes dans les programmes utilisant les analogues-agonistes du GnRH. L'étude multicentrique belge a défini les caractéristiques des femmes les plus exposées au risque d'HSO : il s'agit des patientes jeunes, présentant des troubles de l'ovulation, nécessitant peu d'ampoules d'hMG pour leur stimulation, produisant un grand nombre d'ovocytes fécondables et ayant un taux de grossesses élevé.

L'HSO expose au risque de thrombose et de torsion d'annexe. L'HSO sévère impose l'hospitalisation dans un service expérimenté mais le meilleur traitement est le traitement préventif.
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